Publié Le jeudi 27 mars 2014
Le taux de croissance des loyers dans le parc privé se situe entre 2,5 et 5 % depuis 2000 à Paris et en proche banlieue. En Province, l’évolution des loyers est en revanche plus lente. Mais, qui dit loyers en hausse, dit taux d’effort des locataires plus soutenu. Le ratio des dépenses des ménages consacrées au logement a ainsi augmenté de 3,1 points entre 1996 et 2006 alors qu’il ne s’élevait qu’à 0,6 points pour les accédants à la propriété et à 1 point pour les locataires du secteur social. Conséquences : si les bailleurs pensent se prémunir des coûts éventuels d’une location (dégradation, impayés, frais judiciaires,….) en fixant un loyer plus élevé, ils s’exposent néanmoins à des risques plus grands d’impayés, un taux de rotation plus élevé ainsi que des périodes de vacances du logement plus fréquentes et plus longues.
Un rendement moins intéressant
Quel que soit le type de bien, un loyer fixé entre 10 et 20 % au-dessus des prix du marché n’obtient pas un meilleur rendement qu’un loyer au prix du marché. À paris, les bailleurs ayant loué (entre 1996 et 2007) 10 % plus cher que la moyenne ont obtenu un rendement de 3,63 % et ceux ayant appliqué un tarif 20 % plus élevé ont atteint 3,61 %. Au prix du marché, ils auraient obtenu un rendement de 3,73 %.
Les deux chercheurs estiment qu’un observatoire des loyers et une garantie dégressive contre les loyers impayés doivent être mis en place. Des préconisations qui visent à inspirer les décisions prises dans le cadre de la loi Alur.
source: meilleursagents.com
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MAX IMMOBILIER
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