Publié Le lundi 31 octobre 2022
Depuis une dizaine d’années, les politiques publiques visent à lutter contre le dérèglement climatique par des aides apportées aux propriétaires de logement qui ne disposent pas d’un bon niveau isolation. Depuis juillet 2021 et l’adoption de la loi Climat et résilience, les propriétaires bailleurs sont contraints de mettre en place des travaux de rénovation énergétique de leur passoire thermique. Pour rappel, ce terme évocateur désigne les logements énergivores – ceux qui consomment beaucoup d’énergie et/ou sont mal isolés.
Les propriétaires de près de 5 millions de logements concernés ne pourront plus les mettre en vente ou les louer dans les conditions actuelles. Gel des loyers, interdiction de mise en location, audit énergétique avant une vente… Les lois « anti-passoire thermique » limiteront la liberté des propriétaires.
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Votre logement est-il considéré par la loi comme une passoire thermique ? Oui, si la note du diagnostic énergétique est de F ou G. Un audit énergétique permet de connaitre ce niveau… mais surtout d’identifier les améliorations potentielles. Seule une étude approfondie des données de consommation énergétique du logement quantifie les travaux possibles et les économies d’énergie obtenus suite à une rénovation.
D’ailleurs, mettre en vente une passoire thermique vous oblige à réaliser et à fournir le rapport d’un audit énergétique par un professionnel agrée.
Sans nul doute, l’audit énergétique désignera l’isolation thermique de votre logement comme un facteur majeur expliquant la précarité énergétique des occupants. Selon l’ADEME (Agence de l'Environnement et De la Maîtrise de l'Energie), les déperditions de chaleur viennent du toit et des combles (30%), des murs (25%), des fenêtres et des ouvertures (15%) et du plancher (10%). L’air renouvelé constitue les derniers 20%.
Malgré un bon entretien, un système de chauffage vieillissant est souvent responsable d’une grande consommation d’énergie… et donc d’importantes factures énergétiques. Les progrès techniques dans le domaine et les nouvelles alternatives permettent de réduire considérablement la consommation. Ainsi, selon Izi Confort, filiale d’EDF et spécialiste de solutions de chauffage, une chaudière gaz à condensation ou une pompe à chaleur réduit votre facture d’énergie jusqu’à 30% et ouvre droit à des aides financières à la transition énergétique.
La ventilation est souvent oubliée dans la recherche de solutions dans le cadre d’une rénovation énergétique. Tout d’abord, il est important de rappeler qu’un air trop humide capte la chaleur ambiante et oblige le chauffage à fonctionner davantage.
De plus, l’air renouvelé chauffé constitue une perte de chaleur. La mise en place d’une VMC double flux (Ventilation Mécanique Contrôlée double flux) permet de récupérer l’énergie continue dans l’air pour l’injecter à nouveau dans un logement et réduire la consommation du logement.
Pendant des années, les aides financières à la rénovation énergétique se limitaient uniquement aux propriétaires occupants. Ainsi, le parc de logements en location se dégrade et 26% des locataires sont en situation de précarité énergétique, selon l’Observatoire National de la Précarité Energétique (ONPE).
Aujourd’hui, en tant que propriétaire bailleur, vous pouvez financer la rénovation de votre logement en location par les dispositifs suivants : MaPrimeRénov’, l’Eco-PTZ (Prêt à Taux Zero), Loc’Avantages, taux réduit… Certains de ses aides sont cumulables entre elles. Veillez à choisir un artisan RGE !
source: meilleursagents.com
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